« La Maison des épreuves de Jason Hrivnak », par Anne, Textualités, 9 février 2017 : […] un texte pour le moins déconcertant, empreint d’une noirceur cauchemardesque, poussant dans ses retranchements les plus sombres les limites de la narration. On sort à la fois intrigué et marqué de cette lecture laborieuse et fascinante, perplexe quant à notre ressenti, comme au sortir d’un rêve inquiétant et absurde. Une lecture expérimentale assurément troublante…
« La Maison des Épreuves – Jason Hrivnak », par Ingannmic, BOOK’ING, 27 février 2017 : A la fois jeu de rôle dont vous êtes le héros, questionnaire à choix multiples, pseudo dissertation philosophique, ce curieux ouvrage vous emmène sur les chemins tortueux d'un territoire à la fois fabuleux et malsain, vous place dans des situations inédites, étranges, qui évoquent rêves ou cauchemars, et dont les brefs intitulés se révèlent de véritables poèmes en prose. »
« La Maison des Épreuves de Jason Hrivnak », par Céline Garnier, Librairieduchatborgne.fr, 17 février 2017 : Ce premier roman est un OLNI (Objet à Lire Non Identifié) bourré d’imagination tantôt poétique, tantôt philosophique, tantôt cauchemardesque… Ce roman ne se dévore pas. C’est lui qui tendrement nous enveloppe dans un monde fantasmagorique où tout paraît possible pour mieux nous dévorer. Il extirpe ce qu’il y a de plus profond et de plus sombre de notre inconscient et y immisce des questions que l’on n’ose pas, que l’on n’osait pas ou que l’on n’oserait sans doute jamais se poser. Des questions qui éveillent en nous tout un panel d’émotions, de sentiments et des souvenirs et qui agitent furieusement l’imagination de notre enfance perdue. »
« La Maison des Épreuves (Jason Hrivnak) », par Lucien Raphmaj, Latérature, 23 février 2017 : La Maison des épreuves est un livre des morts, un livre de vie, un livre d’amour. Face à l’impossible de la mort et du deuil, l’impossible de la littérature, irréalité contre irréalité. Cette solution pourrait être mise à la réflexion à travers toute une littérature tant philosophique que littéraire (de Cioran à Primo Levi, que la littérature a sauvé dans les camps mais n’a pas empêché ensuite son suicide). C’est une littérature qui s’éprouve comme expérience au sens bataillien (…) et qui s’exprime dans L’expérience intérieure, comme expérience-limite, expérience spécifique à la littérature qui approche de manière singulière le travail du négatif. Comme jeu ouvert et sans réponse. Tout tient à ces lignes de fuites qui nous sont tendues comme des bouquets. Une maison aux milliers de portes ouvertes et battantes.
« La Maison des Épreuves de Jason Hrivnak : un beau cauchemar », par Elizabeth Lord, Les méconnus, 15 février 2017 : Attendez-vous seulement à rêver beaucoup durant les nuits où les mots de Hrivnak berceront votre sommeil…
« 10 livres à lire absolument en attendant le printemps » par Aaïs Orieul, Terrafemina, 9 février 2017 : Pour faire revivre Fiona une dernière fois, pour faire son deuil, le narrateur a déployé le test ultime, macabre et stupéfiant. Il ne faut pas seulement lire La maison des épreuves, il faut se l'approprier complètement.
« LA MAISON DES ÉPREUVES DE JASON HRIVNAK », par Pr. Platypus, profplatypus.fr, 2 février 2017 : La Maison des épreuves de Jason Hrivnak, la cérémonie d'exorcisme dont vous êtes le héros.
« Note de lecture : La Maison des Épreuves (Jason Hrivnak) », par Hugues Robert, Charybde 27 : le Blog, 7 janvier 2017 : Ce qui fait néanmoins de La Maison des épreuves beaucoup plus qu’un formidable compendium onirique et fantastique, ou qu’un méta-jeu pour initiés et curieux, c’est bien l’omniprésence, dans chaque fin de situation, de ce questionnement soigneusement psychologisant, offrant comme une bizarre litanie de développement personnel qui résonne tout particulièrement en disharmonie prolifique avec le ton clinique adopté dans presque toutes les descriptions de contextes, aussi aberrants ou extraordinaires soient-ils. On risquera ainsi l’hypothèse que le pari audacieux du narrateur tardivement repenti – sans que l’on sache de quoi exactement, et au fond, quelle importance ? – est réussi, et qu’il y a bien ici à l’œuvre, par-delà la liesse aventureuse qui nous saisit à la lecture, un anti-manuel de suicide et un guide de réenchantement du monde qui, s’attaquant subrepticement mais très courageusement à ce malaise dans la civilisation qui se cristallise si terriblement dans le suicide (des jeunes tout particulièrement), offre en douce pour remède, contre toutes les recommandations psycho-moralisatrices et néo-bien-pensantes, non pas moins mais davantage de jeu, non pas moins mais davantage de morbidité, ludiquement assumée, non pas moins, mais davantage, bien davantage, d’imagination littéraire, scénaristique et créatrice.
« La Maison des Épreuves, Jason Hrivnak », par Lou, Les feuilles volantes, 12 janvier 2017 : La Maison des épreuves empreinte un chemin tortueux et une forme nouvelle, surprenante, déstabilisante, « un territoire de repli, un territoire alternatif tout en friches et cachettes », qui dévore le lecteur auquel elle est offerte en pâture. Elle explore l'enfance et l'adolescence, leurs hallucinations, leur sérieux et leur alter-vision de la réalité, elle exacerbe les pulsions autodestructrices et les met en scène pour les exorciser, les extraire de l'inconscient puis les déposer entre les mains du lecteur telles de petits monstres déformés qui palpitent encore.
« La Maison des Épreuves – Jason Hrivnak », par Héloïse, Un dernier livre avant la fin du monde, 13 janvier 2017 : Jason Hrivnak prouve qu’il peut y avoir de la justesse dans l’outrance, de la tendresse dans la noirceur des âmes et de la beauté dans l’horreur. Transcendant le glauque et sans complaisance avec la violence, la maison des épreuves est à la fois tour de magie et tour de force dans une drôle de foire aux atrocités. La traduction de Claro, comme toujours impeccable, garantit une immersion fluide et sans remous dans l’univers de l’auteur.
« Attrape-cauchemar », par Ulysse Baratin, En attendant Nadeau, 11 avril 2017 : S’ouvrant sur un récit adolescent empreint de gravité, [La Maisons des Epreuves] se révèle rapidement joueur et halluciné. Objet rare.
« Jason Hrivnak, Jeux Pernicieux inc.« , par Mathieu Lindon, Libération, 6 janvier 2017 : Il y a quelque chose de stupéfiant dans La Maison des Épreuves.
« Quel cauchemar êtes-vous ? », par Alain Nicolas, l'Humanité, 5 janvier 2017 : Le choc du premier roman du Canadien Jason Hrivnak : un tour de la souffrance par deux enfants.
La première épreuve de la Maison est sa lecture. Elle nous tend un miroir déformant (ou vrai) qui reflète ce que nous ne tenons pas à voir. Mais cette atmosphère qui tient de Sade, de Kafka, des grands romans gothiques ou des surréalistes, nous embarque d'emblée. Le plus simple est de garder à l'esprit ce qu'en dit l'auteur. Ce livre a juste besoin d'un bandeau, (…) indiquant ce qu'il a l'intention de faire : « Je veux extirper de tes pires cauchemars quelque chose qui y est tapi et qui ne pourra plus jamais y être renfermé ».
« Traduire, dit-elle. La rentrée des traducteurs », par Alice Zéniter, Le Monde des livres, 22 décembre 2016 : [L]es embryons de narration m’ont livré de minuscules contes noirs et vénéneux, rappelant ceux d’Edgar Poe. Comme toute œuvre nouvelle, elle ne s’inscrit pas dans un genre mais crée le sien, une forme inédite, un précédent, peut-être, dans l’histoire de la littérature et il me semble donc nécessaire qu’elle existe, qu’elle puisse être lue, voire imitée.