Ogre
Ogre n° 53
Justin Coudures
OGRE N°53 – Adrien Girault
Adrien Girault
Justin Coudures
vendredi 20 octobre 2023
Taille : 140 mm / 185 mm – 176. – 19€
ISBN : 978-2-37756-174-2
Chaque été, Justin part en vacances sur une île où il retrouve sa bande et les codes qui forgent leur amitié. Cette année, celle de la fin de son adolescence, Justin prend doucement conscience de sa condition sociale prolétaire. Tandis que sa colère grandit, son beau-père disparaît. Une absence qui va jeter une lumière crue sur ce qui se joue entre les êtres une fois passé le stade de l’innocence.
Avec Justin Coudures, Adrien Girault crée un univers singulier et insidieusement attachant. Il écrit le roman d’une classe modeste et bruyante, qui part en vacances à la mer et veut croire que la beauté est à tout le monde. Un récit initiatique universel, qui porte un regard tendre et drôle sur un passage à l’âge adulte fait de rage et de désillusions.
Livre après livre, Adrien Girault construit un imaginaire et une littérature qui partent de et se tournent vers un public qui lui ressemble, trop souvent absent de la littérature contemporaine, un public jeune, populaire, rural. Il interroge les fractures entre villes et campagnes, entre centres et périphéries, entre riches et pauvres. Il développe pour cela des personnages décalés, de loosers tendres et attachants, sur lesquels il porte un regard plein de bienveillance et de compréhension.
Avec Justin Coudures, il développe une écriture parfaitement accordée à ce projet. Une écriture à la fois triviale, simple et orale, mais qui fait aussi preuve de beaucoup de tendresse et d’humour, le rire et l’autodérision servant de porte d’entrée vers son univers.
PRESSE
« Justin Coudures : 18 ans, pauvre, mais loin d’être mort », L’Humanité, le 16 novembre 2023
« On aime chez Adrien Girault […] l’art de l’atmosphère, la présence des corps et des matières, le sens du désastre planant sur les créatures. On retrouvera tout cela ici, électrisé par une langue à l’énergie juvénile, enivrée de trouvailles verbales »
« Justin Coudures d’Adrien Girault » par Virginie Mailles Viard, Le Matricule des Anges, janvier 2024
« Il reste de la lecture de Justin Coudures un langage brut plein de saveur, et des phrases comme des balles lancées, pile entre les deux yeux »
(suite…)Sirènes n°2
Des os dans le désert
SIRENES N°2 – Sergio González Rodríguez
Sergio González Rodríguez
Des os dans le désert
Traduit par Guillaume Contré
vendredi 15 septembre 2023
Taille : 125 mm / 165 mm – 448. – 13€
ISBN : 978-2-37756-164-3
Entre 1995 et 2003, une vague de féminicides sans précédent a lieu à Ciudad Juárez au Mexique. Face à l’inaction et aux mensonges des autorités, Sergio González Rodríguez enquête au péril de sa vie pour comprendre ces meurtres et les conditions de leur réalisation.
Explorant à la fois les spécificités géographiques de la ville-frontière de Ciudad Juárez, les gangs sataniques, leurs rituels, et les relations ambiguës entre les narcos et les politiciens locaux, il montre que cette violence est avant tout la traduction d’un système global qui organise les rapports de domination.
Ce narco-récit, qui mêle journalisme, essai et poésie, se dévore comme les plus grands romans noirs.
« Je ne me souviens plus de l’année où j’ai commencé à correspondre avec Sergio González Rodríguez. Tout ce que je sais, c’est que mon affection et mon admiration pour lui n’ont fait que croître avec le temps. […] Aujourd’hui vient de paraître son livre Des os dans le désert, un livre qui plonge directement dans l’horreur et que Sergio semble, avec un calme écrasant, n’avoir vécu que comme quelqu’un qui regarde la pluie tomber.
En réalité, plus que de la pluie, c’est un ouragan que Sergio a observé, puis en quelque sorte vécu. Son livre, non seulement ne nuit en rien à l’entreprise de ces mythes du journalisme, mais même, transgresse les règles du journalisme à la première occasion pour entrer dans le non-roman, le témoignage et la blessure. Des os dans le désert est ainsi non seulement une photographie imparfaite, et il ne pourrait pas en être autrement, du mal et de la corruption, mais se transforme en une métaphore du Mexique et du passé du Mexique, et du futur incertain de toute l’Amérique latine. C’est un livre qui ne se situe pas dans la tradition des récits d’aventures, mais dans celle des récits apocalyptiques, qui sont les deux seules traditions à rester vivantes dans notre continent, peut-être parce qu’elles sont les seules à nous rapprocher de l’abîme qui nous entoure. »
Roberto Bolano
PRESSE
« “Des os dans le désert”, enquête édifiante sur les féminicides de Ciudad Juárez« , Youness Bousenna, Télérama, 12 septembre 2023 :
« Documenté par Sergio González Rodríguez, transfigurée par Roberto Bolaño, cette monstruosité devient plus qu’un “crime contre l’humanité” : Cuidad Juárez devient la scène, aussi d’un crime de l’humanité. »
Sergio González Rodríguez
Ogre n° 52
Sirènes n°1
Let’s be a Sirène !
Ogre n°51
Une météorite nommée désir
OGRE N°51 – Lucien Raphmaj
Lucien Raphmaj
Une météorite nommée désir
jeudi 23 mars 2023
Taille : 140 mm / 185 mm – 238p. – 18€
ISBN : 978-2-37756-149-0
Un matin d’été, la narratrice reçoit un SMS annonçant l’arrivée imminente d’une météorite sur Terre. Loin d’y voir un avertissement, elle le lit comme une promesse, et persuadée que le message lui a été envoyé par une étoile, elle attend l’impact, progressivement emportée par une fièvre mystique et amoureuse. Lente dérive aux confins de la raison, Une météorite nommée désir déjoue les codes du roman catastrophe pour nous permettre de saisir ce que la menace nous fait, le tout dans une langue proliférante, poétique, et surtout follement drôle. S’il devait y avoir un juste milieu entre Don’t look up et La Nausée, il serait là, dans notre désir ambiguë de l’événement qui viendrait bouleverser notre solitude.
PRESSE
« Lucien Raphmaj : « La création est littéralement anarchique » », par Yann Etienne, Diacritik, 10 mai 2023 :
« Lucien Raphmaj revient raconter une étrange histoire, l’histoire sidérale d’un désastre : l’arrivée d’une météorite dans la vie, le monde et le récit de sa narratrice. Sans prétendre détruire cette comète – nous ne sommes pas dans Armageddon – nous pouvons tout du moins tenter de l’appareiller, d’en étudier le sillage, d’en approcher la forme. Rapprochons-nous, par le télescope onirique des songes, d’Une Météorite nommée désir. »
(suite…)
Ogre n°50
Taïeb
Bru